jeudi 25 décembre 2014

Le Makarov

Bonjours à tous,
Pour ce nouvel article, nous allons parler du Makarov. 

Le Makarov PM (en russe : Пистолет Макарова, Pistolet Makarova) est un pistolet semi-automatique qui remplaça en 1951 le Tokarev TT 33 dans l'arsenal de l'armée soviétique. 
Cette copie du Walter PP remplace le Tokarev TT 33 en tant qu’arme de poing standard de l’Armée Rouge. 

   I.Histoire


A l’époque, on parle du manque de perforation de la cartouche du Tokarev T33 (7.62*25), c’est pour cela que l’Armée Rouge demanda la création d’un pistolet compact utilisant une munition plus perforante.
Les exigences posées sont :
·         Une arme compacte et discrète
·         Une arme fiable et robuste
·         Pouvant tirer en double action
·         Pouvant tirer des munitions diverses de l’époque
Les essais pour un nouveau pistolet ont commencé en 1947, de nombreux modèles ont été présentés et les essais ont abouti à la sélection du pistolet de Nikolaï Fedorovich Makarov. Cette arme en 9x18 (9mm Makarov), sera la prochaine arme de poing des forces armées soviétiques. 

Les premières études sur cette arme ont commencé en 1950. Il a fallu trois ans de plus pour affiner sa conception, avant qu'il ne soit officiellement adopté en 1951 comme le "9mm Pistolet Makarova" ou PM.
Au cours du 20e siècle, de nombreuses tentatives d’amélioration de certaines déficiences du PM, notamment sur sa puissance d'arrêt relativement faible, ainsi que la faible capacité du chargeur. Une version améliorée de la cartouche est développée, avec une balle plus légère et contenant une poudre plus vive, appelée 9x18 PMM. Cette cartouche développe une vitesse initiale de 430 m/s par rapport aux 360 m/s pour la 9x18mm originale. Une version avec une capacité de chargeur plus importante a été réalisée, qui comprenait une légère refonte de la poignée pour accueillir un chargeur plus épais (contenant 12 +1 ), un Grip amélioré.
Cependant les munitions 9x18 PMM n'ont pas été délivrées à une échelle significative en raison du danger de cette nouvelle munition dans les vieux pistolets (usage des canons, et des culasses non calées).

 II. Le Makarov


Le Makarov PM est d’une conception simple, considéré comme l'un des meilleurs pistolets d'auto-défense compacte de son époque. Ce pistolet est précis, demande beaucoup de compétence dans le tir. Elle reste arme redoutable et fiable. Cette arme à double action est munie d’un dispositif de sûreté à deux niveaux. 
Ces munitions sont aussi puissantes que le permet une utilisation en toute sécurité dans une conception avec culasse non calée.
Le Makarov PMM et la modification du Makarov PM.
Plusieurs versions du Makarov ont été développées pour d’autres marchés, comprenant les IZh-70 et IZh-71 pistolets tirant de la 9x17mm Browning Short (.380ACP), disponibles avec deux tailles de chargeurs différentes (standard et haute), ainsi que Baïkal-442. Des Makarov ont été vendues avec des visées fixes ou réglables. Ensuite beaucoup de pays reprirent le model du Makarov pour faire leur propre modèle (comme les chinois avec le type 59).
Le Makarov PM a un chargeur de 8 coups et le PMM un chargeur de 12 coups en 380 ACP. Une autre version avec un silencieux existe le Makarov PB ou 6P9.

Type
Makarov PM
Makarov PMM
Makarov PB
Munition
9 x 18 mm PM
9 x 17 mm (380A.C.P.)
9 x 18 mm PM (6P9)
Longueur totale [mm]
161 mm
165 mm PMM
310 mm (avec modérateur)
Masse à vide [g]
730 g
760 g
970 g
Longueur du canon [mm]
93,5 mm
93,5 mm
105 mm
Capacité du chargeur [cartouches]
8 cartouches
12 cartouches
8 cartouches


III.Son fonctionnement


Le Makarov fonctionne en double action s'inspirant du mécanisme des Walther PP/PPK, il en diffère par :
·         Un levier de sûreté inversé (sécurité en position haute, tir en position diagonale) ;
·         Un ressort à lame, en lieu et place du ressort à boudin, servant à la fois au chien et à la détente ;
·         Un crochet de chargeur situé sous la crosse ;
·         Un anneau de dragonne fixé à gauche ;
·         Un arrêtoir de culasse situé à gauche au-dessus de la détente.
On constate que le démontage est facile et rapide (démontage pour le nettoyage).

IV. Le Makarov au pas de tir


Pour un tir effectué à 25 mètres, avec des munitions Sellier et Bellot ainsi que des cartouches rechargées (coulées) en 9 x 18 mm, on obtient une très grande précision. Cependant la détente est assez dure à maîtriser et le moindre coup de doigt avec le petit canon de 3,5 pouces ne pardonne pas ! 

Sur les silhouettes métalliques, je constate que la cartouche a une faible puissance et ne les faits pas toutes tomber. L’ogive étant en 95 gr, le poids de cette dernière est trop faible pour avoir une force d'impact importante.
Sa prise en main est agréable, la poignée et le busc sont biens dimensionnées, même pour les tireurs avec des grosses mains.

La sûreté n’est pas trop loin même pour les petites mains, comme moi. La montée en visée est bonne et directe, l’alignement des organes de visée se fait naturellement, la visée est petite (ce n’est pas mon opinion, mais des amis tireurs un peu plus âgés se sont plains).

 V.Les munitions


Les munitions du Makarov sont rares en France et chères. Généralement si on souhaite acquérir un Makarov, c’est plutôt intéressant de couler ses propres ogives et de recharger. 

Les cartouches sont de marque Sellier et Bellot. et se rechargent très biens.

Les marques de munitions que l’on trouvent sur le marché en 9mm Makarov sont :
·         Les Sellier&Bellot en 95gr (bon rapport qualité prix et fiable)
·         Les Partizan en 95 gr (jamais essayées)
·         Les Géco en 95 gr (jamais essayées et encore plus rare)
·         Les cartouches de surplus (jamais essayées et encore encore plus rare)

VI. Mon Makarov


Je suis tombé sur un modèle Hongrois du Makarov pas du tout courant voir unique (non ce n’est pas un 6P9 même si je rêverais d’en acquérir un !!!)Je suis tombé sur un modèle avec une culasse entièrement gravée par un armurier.
Il date de 1975 et devait être possédé par un collectionneur car son état était proche du neuf, la mécanique n’était pas rodée !

VII. Les photos


Voilà comme promis des photos de mon arme. Un conseil à tous les tireurs souhaitant acquérir un Makarov, allez y n’hésitez pas, c’est une valeur sûr Gheerbrant a des tables de rechargement (light mais ça existe).










lundi 22 décembre 2014

Le rechargement des cartouches métalliques

I.Introduction


Bonjour à tous, en attendant un article sur le Makarov
Pour ce nouvel article, je vais parler du rechargement : des outils, des presses de rechargements. Cependant je ne parlerai pas du réglage des outils sur la presse de rechargement. Car cet article, ne se substitue pas à des conseils d’une personne expérimentée dans le rechargement. Dans cet article je citerai les marques que je connais le mieux, c’est-à-dire LEE, RCBS, Hornady et un peu Dillon.

II.Les presses de rechargement

Sur le marché, il existe de nombreuses presses de rechargement, on va les séparer en plusieurs parties :
On va voir les presses :
·         Manuelles : que l’on trouve surtout chez LEE avec la LEE Handpress. Cette presse est utilisée pour le rechargement sur le pas de tir (notamment pour la discipline du Bench-Rest)  ou dans un petit appartement. L’avantage de cette presse se situe dans sa taille, on peut la ranger dans une boite à chaussures avec d’autres outils et l’amateur du rechargement ayant que très peu de place sera largement satisfait. Personnellement je l’ai rangée dans une boite militaire U.S. avec un ensemble d’outils dédiés pour le rechargement. De plus, cette presse ne nécessite d’aucun établi. Le rechargement est plus long.
Voici ci-dessous la LEE Handpress.
·         Mono-station : que l’on retrouve chez la plupart des fabricants (LEE, Hornady, RCBS,…). Je possède une mono-station, une Rock Chucker de chez RCBS. Ces presses sont très résistantes voir increvables, la mienne a plus de trente ans. C’est un corps en fonte, le poids de la presse est lourd et il sera nécessaire de posséder un établi pour recharger. Ces presses sont très pratiques et très courantes dans le rechargement. L’établi pour ces presses devra être solide car il y a beaucoup de pression avec la force du levier notamment avec le rechargement de certaines cartouches métalliques. Les presses LEE, sont de très bonnes qualité, cependant les presses Hornady et RCBS ont un corps en fonte contrairement à certaines mono-station de chez LEE. Voici ci-dessous les presses mono-stations des trois fabricants : à Gauche la LEE, à droite la Hornady, Et en dessous la RCBS.
·         Progressive : comme les presses LEE pro 1000 ou RCBS Pro 2000 ou encore les Dillon… Je n’en possède pas encore. Ce sont des presses très appréciés par les personnes expérimentées. Le souci avec ces presses et que dès qu’on rencontre un problème dans la série qu’on réalise on doit connaître la bonne manipulation pour éviter de faire un fouillis! Ces presses ont une cadence de fabrication des cartouches très importante, cependant leur prix est très élevé sauf pour la LEE, qui a cet avantage.
Voici ci-dessous les presses progressives des trois fabricants : à Gauche la LEE, au milieu la RCBS, Et à droite la Dillon.

III.Les outils de rechargements

Sur le marché, il existe beaucoup d’outils de rechargement nous allons nous intéresser sur les trois marques suivantes : LEE, Hornady et RCBS. Les jeux d’outils sont composés de trois outils : le dés-amorceur/recalibreur, l’évaseur et l’enfonceur/sertisseur. LEE propose, en plus de ces 3 outils un Factory Crimp qui permettra de séparer l’enfoncement de l’ogive du sertissage. Un Factory Crimp est aussi appelé sertisseur d’usine.
·         Les outils LEE : Ces outils sont les moins chers sur le marché et on peut dire que le rapport qualité et prix est intéressant. De plus le Factory Crimp est très intéressant pour le 9mm ou le 45 A.C.P. par exemple. Le jeu d’outils LEE comprend une dosette et le Shellholder. Le jeu d’outils LEE est à gauche.
·         Les outils Hornady : Ces outils sont intéressants de très bonnes qualité, avec en plus par rapport aux deux autres marques citées un siègeage et centrage de l’ogive qui est présent sur l’outil enfonceur. Le jeu d’outils ne comprend pas de shellholder. Le jeu d’outils Hornady est à droite.
·         Les outils RCBS : sont très très bonnes qualité cependant leurs pris sont assez élevés. Le jeu d’outils ne comprend pas de Shellholder. Le jeu d’outils RCBS est en dessous.
Dans mes outils de rechargement, j’ai les trois marques citées et les trois mon entièrement satisfaites, les outils LEE parfois critiqués sont très performants et robustes et par exemple sur le 38 j’ai le jeu d’outils RCBS et le LEE Deluxe comprenant le Factory Crimp et je recharge qu’avec le LEE car je n’ai pas besoins de changer l’enfonceur d’ogive selon mes balles.

IV.L’entretien des jeux d’outils


Pour chaque jeu d’outils, il est nécessaire de les nettoyer après utilisation, la graisse sur les ogives plombs va se déposer dans vos outils. Le nettoyage général doit être réalisé sur chaque outil de rechargement à la fin de leur utilisation. Il faut donc bien nettoyer l’outil avec un chiffon est le huilé un peu pour sa conservation, cependant il faudra essuyer l’huile avant la prochaine utilisation.
A bientôt...

jeudi 9 octobre 2014

Une introduction sur le Makarov

Bonjour à tous,

Cette vidéo est une introduction sur un futur article sur cette arme mythique en préparation qui arrivera bientôt. 



Vous pouvez voir d'autres vidéos sur ma chaîne YouTube francism88000.
A bientôt....

Présentation de la table de rechargement





Bonjour à tous,

Aujourd’hui, je vais vous présenter ma table de rechargement ou établi.

Cet article a pour objectif de montrer ce qu’est une bonne table de rechargement.

Ce type d’installation pour le rechargement est surtout adaptée aux personnes ayant de la place. Pour ceux qui n’ont pas cette place, un hors-série de Actions Guns appelé le Petit guide du rechargement leur expliquera comment faire pour se créer son installations le plus simplement et en prenant le moins de place possible.

Ce qui possède un établi chez eux pour les divers travaux domestiques ou autres devraient mettre leur presse dessus car généralement les établis de nos anciens ou de nos professionnels sont de très bonnes tables de rechargement à condition d’avoir une surface de travail propre et rangée. Généralement une mauvaise organisation mène à la catastrophe dans le domaine du rechargement.
Voilà ce qu’on attend d’une table de rechargement : on va chercher une grande stabilité ainsi qu’une bonne résistance, pour porter une presse de rechargement qui pèse dans les 10 kg (corps en fonte) et pour supporter la force développer par le bras levier de nos presses. Si nous n’avons cette résistance, le bois va fatiguer et risque à long terme de casser. 

Mon établi a été réalisé de façon à avoir la presse de rechargement dans l’axe d’un des pieds comme le font beaucoup d’américain. Le pied stabilise tout travail effectué sur la presse. Il est possible de forcer sans abimer le bois. L’établi a été réalisé dans du bon bois. L’épaisseur du plateau ainsi que des pâtes a été pensée de façon à le rendre plus résistant. Le bois a été traité pour pouvoir salir et nettoyer la surface de travail.

D’autre établi, font comme je l’ai dit précédemment bien l’affaire, cet article est surtout pour les personnes souhaitant avoir une idée du type de matériel nécessaire pour un bon rechargement.

Voici quelques photos :



           Bon rechargement à tous et à bientôt.

jeudi 7 août 2014

Colt 1851 US Marshal cal 44.


 




Bonjour à tous,

Comme promis voilà une présentation du colt 1851 US Marshall en calibre 454 de chez Pietta.
 


                   I.            Le colt 1851



Le colt 1851 a été pensé par Samuel Colt et créé dans le Connecticut à Hartford entre 1850 et 1873. A cette époque 35 000 exemplaires fut créés pour l’armée américaine.
                      
Environ 115 000 exemplaires ont été vendus jusqu’en 1873 pour être ensuite remplacé par le colt 1861 qui reprend le même mécanisme ayant cependant un canon rond au lieu d’un canon octogonal. 

                II.            Le colt 1851 reproduit par Pietta



                Le modèle dont je vais parler est un modèle reproduit par la firme Pietta qui produit des armes d’entrées de gamme d’assez bonne qualité. Attention, généralement la carcasse de l’arme est en acier inoxydable cependant le mécanisme interne n’est pas protégé contre la rouille (donc attention bien sécher et bien huiler), ce qui est le cas pour le colt 1851 US Marshal.

                J’ai commencé la discipline de la poudre noire avec ce modèle ci-dessous, et j’ai pu constater un entretien très fastidieux notamment pour conserver l’aspect extérieur beau (comme à l’achat). Le conseil pour conserver cet aspect est l’utilisation du produit de marque Mirror. Ensuite par rapport à un Remington 1858, le colt 1851 est plus dur à démonter, ayant comme système de démontage avec une clavette, le démontage de l’arme principale se fera en 3 parties (canon, barillet et la poignée avec le mécanisme de l’arme) contrairement au Remington qui se fait en 2 parties (le barillet et la carcasse).

                Au niveau du tir, cette arme ayant un canon court reste très précise à une distance de 25 mètres. Cependant la carcasse ouverte limitera la dose de poudre mise dans le barillet. Une dose de poudre noire trop importante à chaque tir risquera à la longue de créer du jeu entre le canon et le barillet devenant alors dangereux pour le tir. La dose généralement adopté pour un colt 1851 en bon état en calibre 454 est 1 g de PNF2.

                L’utilisation de balle en papier est possible dans ces armes et reste assez précis, mais toujours cher.

              III.            Quelques photos



  










             Bonne lecture, bonne journée.

A bientôt...